Vendredi 27 septembre à 14h (complet) et Samedi 28 septembre à 15h
Usine C – 1345 avenue Lalonde
J’ai volé des bracelets à ma meilleure amie. Je n’ai pas fait mes devoirs depuis le mois d’octobre. J’ai une hygiène relative. Je rêve que je couche avec mon cousin. Je dors sur des voies d’autoroute et la seule crainte que j’ai est que tout cela s’arrête un jour.
Et si l’incertitude inhérente au corps adolescent était une menace à la machine industrielle et narrative?
L’adolescence, cette période où l’on se cherche, où l’on expérimente devient le support de notre quête d’une forme théâtrale instable et d’un univers sonore ultrasensible. Ils sont cinq : trois ados et deux adultes, à se laisser être vus dans une certaine perte de repère. Ils s’insultent, s’avouent leur admiration, dansent et chantent maladroitement. Leur nonchalante armure séduit. L’adolescence ce n’est pas un âge, c’est un intervalle duquel l’adulte ne s’exclut jamais totalement. Le corps adolescent est menaçant parce qu’il est incertain. Ça n’a rien à voir avec les comportements délinquants, ça a à voir avec les bras trop longs et les peurs trop proches. Ces cinq-là : Sandrine, Jessica, Sasha, Sylvie et Tayian sont parfaits… ça peut sembler étrange à dire, mais on ne sait rien d’autre sur eux.
Avec Jessica Caceres Beaudet, Tayian Dogan, Sylvie de Morais-Nogueira, Sasha Samar, Sandrine Servant
Mise en scène : Anne-Marie Ouellet – Son : Thomas Sinou – Décors : Romain Fabre – Lumières : Nancy Bussières et Cédric Delorme-Bouchard – Assistance à la mise en scène : Vanessa Seiler
Créé en résidence à l’Usine C avec le soutien du Conseil des arts de Montréal et du Conseil des arts du Canada.